Le Lupin, une résidence secondaire pour une jeune famille, prend la forme d’une petite cabine de bois blanc nichée au sein d’une généreuse terrasse. Les espaces intérieurs y sont minimisés afin de maximiser le contact avec l’extérieur. Les pièces de vie se situent à l’étage afin de bénéficier d’une vue imprenable sur le fleuve. De ce fait, les chambres au rez-de-chaussée profitent d’un contact direct avec les jardins. Les jeux ludiques de pleins et de vides, de terrasses et de doubles hauteurs, offrent des vues variées sur le paysage. En façade, un léger filtre de lattis offre de l’intimité aux multiples terrasses, crée des jeux d’ombre et laisse transparaître les couleurs du paysage. Les percements et les fines colonnes accentuent la légèreté du projet tout en permettant une insertion délicate sur le site. L’escalier en colimaçon représente l’unique élément organique de la trame qui connecte verticalement les trois niveaux.
Située sur une pointe s’avançant vers le fleuve à Rivière-du-Loup, la maison côtoie les petites villas de plage toutes blanchesqui caractérisent le secteur. La blancheur de la maison lui permet ainsi de se marier au voisinage tout en offrant un doux contraste avec le contexte boisé du site. Les lattis permettent l’intimité des occupants lors des journées d’été où les promeneurs fréquentant la route menant au fleuve sont très nombreux. Les généreuses terrasses permettent un contact direct avec l’extérieur : dans cette maison d’inspiration japonaise, la nature est toujours qu’à un pas d’où nous nous trouvons. Cette petite maison blanche s’implante naturellement dans son environnement, à l’image des lupins, ces petites fleurs sauvages qui peuplent le site.